Prison On Fire (Ringo Lam, 1987)
Lam s'attache ici à décrire le quotidien carcéral avec, comme à son habitude, un savant mélange entre réalisme et scènes ultra-violentes à la limite du grand-guignol. Mais ces ruptures de ton sont une fois de plus parfaitement maîtrisées et assumées. En témoigne cette avant-dernière séquence, monstrueuse au sens propre, durant laquelle le cinéaste filme non plus des hommes mais des animaux. Dans les moments plus calmes, Chow Yun-Fat étonne dans un registre comique qui lui sied parfaitement. Solide.