Never Take Sweets from a Stranger (Cyril Frankel, 1960)

La Hammer troque étonnamment le baroque et les "créatures" de ses productions habituelles pour ce film qui n'en est pas moins inquiétant. La facture visuelle est classique et le monstre n'est autre qu'un notable sénile explicitement pédophile. On mesure donc l'intérêt de Never Take... : filmer une monstruosité bien réelle, bien loin des inspirations romanesques et folkloriques. C'est glaçant, notamment sur l'aveuglement volontaire de la communauté, mais hélas un peu archétypal. Reste cette fin, terrible.