Count the Hours (Don Siegel, 1953)
Le trio Bogeaus-Alton-Siegel est le principal argument du film, signifiant ainsi maîtrise et efficacité. En 75 minutes est développé une histoire archi-rebattue de l'innocent accusé à tort, prétexte à une critique du système judiciaire américain. Ça se laisse regarder sans déplaisir d'autant que le découpage et le scénario maintiennent le spectateur en éveil mais ça n'a évidemment pas la portée existentielle et la sécheresse tragique de L'invraisemblable vérité, le chef-d'oeuvre du genre.