Les deux crocodiles (Joël Séria, 1987)

Un Séria tardif mais au ton caractéristique de l'auteur. La truculence des dialogues contrebalancée par une amertume parfois sinistre confère au film un ton qui rappelle les grandes réussites de la décennie précédente. L'histoire d'amitié qui lie les deux personnages principaux est un peu artificielle cependant, la faute à un scénario poussif. Le duo d'acteurs est dominé par un Marielle très à l'aise face à un Carmet plus effacé. Le récit est parsemé de scènes farfelues et notamment celle qui clôt le film, assez inattendue.