Plein fer (Josée Dayan, 1990)

Une distribution cinq étoiles et un ratage assez embarrassant. Déjà, il faut passer le côté pathétique et attristant de la prestation de Reggiani, affublé d'un accent marseillais ridicule. Ensuite, il faut faire semblant de croire à ces magouilles politico-boulistes dans lesquelles un politicien (évidemment incarné par Guiomar, seule satisfaction du film) finance sa campagne grâce à des tournois de pétanque. Puis, il faut se retenir de rire lorsqu'Olivier Martinez se fait tabasser à coups d’auto-tamponneuses. Bref, il faut se forcer à ne pas s'endormir devant cette tragique histoire de vengeance qui se prend terriblement au sérieux alors que chaque plan est ridicule.