Le diable souffle (Edmond T. Gréville, 1947)

Le film pâtit un peu de l'isolation de l'intrigue (pas grand chose à se mettre sous la dent si ce n'est l'arrivée du réfugié espagnol) et de la faiblesse du jeu d'Héléna Bossis mais l'ensemble est d'une facture honnête. Charles Vanel incarne admirablement l'homme trompé et certaines scènes (quand la baraque est coupée du monde en raison des intempéries) sont bien ficelées. Pas indispensable cependant.