L'escapade (Michel Soutter, 1974)

Succession de situations ennuyeuses où le poids auto-satisfait du cinéma auteurisant se fait partout sentir. Le spectateur a bien de la peine à sortir de sa torpeur tant la question des rapports conjugaux et sentimentaux est abordée de manière complètement désincarnée. Les personnages errent comme des pantins et n'ont aucune substance. Le portrait qui est fait de la Suisse des années 70 est finalement assez sinistre.