Divine (Max Ophuls, 1935)

Divine contient déjà en germe la vitalité des œuvres futures d'Ophuls. Il suffit de mesurer l'urgence de la séquence inaugurale pour comprendre que nous sommes en présence d'un film qui capitalisera beaucoup sur la virtuosité de son montage et l'élégance de sa réalisation. Cependant, un problème de taille s'impose au spectateur: le manque d'intérêt de l'intrigue et l'écriture très conventionnelle signée Colette. Autrement dit, la forme convainc bien davantage que le fond.