Larmes de clown (Victor Sjöström, 1924)

Un film bouleversant. La prestation habitée de Lon Chaney y est évidemment pour beaucoup mais le traitement de ce drame intime par Sjöström est d’une telle acuité que Larmes de clown prend rapidement des atours de chef-d’œuvre du cinéma muet. Qu’on songe à La charrette fantôme ou, plus tard, au Vent pour se figurer la puissance évocatrice du film. Les dernières minutes sont prodigieuses.