Les zozos (Pascal Thomas, 1973)
Un premier film cruel et réjouissant qui propulse déjà Pascal Thomas au rang de grand cinéaste naturaliste. Les acteurs sont parfaits et les émois adolescents y sont dépeints avec une grande justesse. La présence de Daniel Ceccaldi ajoute encore à la sympathie qu'on éprouve pour Les zozos, dont la conclusion, un brin nostalgique, souligne l'intelligence des auteurs. C'est là tout le prix de ce film (et avant lui, le court-métrage Le poème de l'élève Mikovsky) qui annonçait-là le commencement d'une période bénie avant un déclin évident dans les années 80.