Tutti dentro (Alberto Sordi, 1984)

Portrait ironique d'une Italie corrompue au plus haut sommet de l'Etat. Alberto Sordi, devant (extraordinaire coupe de cheveux) et derrière la caméra, est moins incisif que certains grands noms du cinéma transalpin (au hasard, Dino Risi avec Au nom du peuple italien) mais le film est d'une acuité certaine, grâce, évidemment, à l'apport du scénariste Rodolfo Sonego. La conclusion est tristement attendue: la loi et l'honnêteté ont-elles une place dans une société prétendument démocratique ?