Le maître des forges (Fernand Rivers, 1947)

Mis en scène pour la seconde fois par Fernand Rivers, Le maître des forges version 47 est un bon film quoiqu'assez conventionnel. Qu'il s'agisse du progressisme du héros, de la peinture d'une aristocratie désargentée et d'une bourgeoisie ambitieuse ayant soif de légitimité historique, le film est plutôt pertinent. On regrette en revanche le peu de temps accordé aux conditions de travail des ouvriers dans les forges (reproches que formuleront les figurants à la sortie du film) et un dénouement aussi prévisible.