Les complexés
(Dino Risi, Franco Rossi & Luigi Filippo D'Amico, 1965)

Sentiment mitigé devant ce film à sketches inégal. On aurait pu penser que Risi aurait tiré le meilleur parti du sujet parmi les trois cinéastes malheureusement, si la conclusion de son segment est cruellement savoureuse, son déroulement est trop prévisible. Le deuxième segment avec Tognazzi est le plus faible parce que répétitif et ennuyeux. C'est finalement -comme souvent- Alberto Sordi qui impose son sketch comme le meilleur du film: un présentateur de génie gêné par une dentition improbable que les pontes de la TV se refusent à imposer au public. L’abattage de l'acteur est succulent.