La longue nuit de l'exorcisme (Lucio Fulci, 1972)

Le titre français inutilement racoleur (ça ne se passe que très peu de nuit et il n'y a pas d'exorcisme) masque les qualités réelles du film: la moiteur du climat campagnard, la question du rapport entre urbanité et ruralité, la superbe musique de Riz Ortolani, ainsi que deux ou trois scènes franchement réussies (notamment le lynchage de la supposée sorcière). L'argument policier est purement narratif et n'a finalement que peu d'intérêt. Un bon film même si on se serait bien passé de la conclusion nanardesque au possible.