Phantom Lady (Robert Siodmak, 1944)

L'école allemande à laquelle s'est formé Siodmak se retrouve dans la rigueur des cadrages et les contrastes bien sentis qui vont si bien au film noir américain. Phantom Lady est efficacement construit et laisse une place conséquente à l'urbain (superbe séquence du métro aérien). On n'oubliera pas de sitôt la présence racée et torturée de l'excellent Franchot Tone. Le premier "noir" du cinéaste est une réussite.