L'homme aux cent visages (Dino Risi, 1960)

Cette histoire de petit escroc doué pour modifier son apparence à chaque fois qu'une affaire se présente est évidemment prétexte à railler une société italienne en pleine mutation. Chaque larcin compose en réalité un sketch dans lequel les auteurs (Ettore Scola, Ruggero Maccari, Age et Scarpelli) s'en donnent à cœur joie: milieu des affaires, politique, armée, Église, famille... tout y passe emballé dans un grand éclat de rire. Vittorio Gassman, dont ce fut la première collaboration avec Risi, est prodigieux.