La maison du Maltais (Pierre Chenal, 1938)

Le film est un peu confus et croule sous la multitude de personnages secondaires (mais quels acteurs !). C'est plus lisible dans la seconde partie, une fois l'intrigue délocalisée à Paris. Comme nous sommes dans les années 30 et que le sens du rythme était encore une vertu, ça dure moins d'1h30, Chenal nous gratifiant d'une réalisation tout sauf empesée. C'est d'ailleurs cela qui fait que La maison du Maltais n'a pas vieilli, la passion de Marcel Dalio pour Viviane Romance étant elle d'une parfaite platitude.