La bête à l'affût (Pierre Chenal, 1959)

S'il n'atteint pas le niveau du meilleur film de Pierre Chenal, Rafles sur la ville, ce polar recèle tout de même quelques qualités : sa durée d'abord (à peine plus d'1h20), son écriture assez fine des deux personnages principaux (et de l'attendu mais efficace changement de nature de leur relation), sa peinture en filigrane de la vacuité petite bourgeoise et le plaisir toujours intact de retrouver Michel Piccoli, impeccable en flic éconduit. La fin en revanche pêche par son conformisme. Pas mal.