Adieu blaireau (Bob Decout, 1985)

Adieu blaireau a beau être éclairé avec les pieds et la narration complètement désinvolte (comme pour accentuer artificiellement les tourments du personnage principal), l'ambiance poisseuse et sordide du Paris interlope est bien rendue. La musique typiquement 80's alimente la sensation d'être hors du temps et les rapports Léotard/Girardot sont particulièrement émouvants. Profondément original, le film s'avère être l'un des polars français les plus singuliers de la décennie.