La maison des otages (Michael Cimino, 1990)

Mise en scène assez anonyme, quoi qu’élégante, lors des plans en intérieur. C'est lorsque Cimino s'aère qu'il est le plus reconnaissable: la majestuosité de certaines scènes porte indéniablement la patte du maître (la fuite de David Morse touche au sublime). Le sujet de fond, la famille américaine éclatée qui se soude face au mal, est traité avec sérieux. Mickey Rourke est très bien. En définitive, un film moyen dans la carrière du cinéaste qui reste malgré tout bien au-dessus du tout venant.