L'homme à la Ferrari (Dino Risi, 1967)

La légèreté du propos, associée au talent de Vittorio Gassman, garantit au spectateur de passer un moment agréable. Cependant, cette comédie n'a pas l'ampleur des grandes réussites de Dino Risi. Trop de facilités (les visions ou souvenirs de Gassman en noir et blanc n'apportent pas grand chose), des effets burlesques gênants (les chats qui parlent ! sans doute le truc le plus con de toute l'oeuvre du cinéaste...), la quasi-absence d'ancrage social et une mise en scène moins appliquée qu'à l’accoutumée ne lui permettent pas de dépasser le statut de sympathique anecdote.