Le choix des armes (Alain Corneau, 1981)

L'imposante présence de Depardieu et la mélancolie de Montand participent activement à la réussite de ce polar tendu, remarquablement mis en scène. Le début rappelle Melville par la rigueur de ses cadrages et la tension qui en émane. Corneau était à cette époque le maître incontesté du genre, croisant habilement film noir à l'américaine et contexte socio-urbain du tournant 70-80. Témoignage précieux autant qu'excellent film, Le choix des armes est néanmoins le dernier haut fait de son auteur (exception faite de Tous les matins du monde tourné dix ans plus tard).