Le cheik blanc (Federico Fellini, 1952)
Pour son premier film seul à la barre, Fellini raille allègrement le monde du cinéma et l'illusion du grand écran, égratigne gentiment le carcan familial et pose les bases de son oeuvre. On sent encore le réalisateur tout corseté par l'influence néo-réaliste, la mise en scène est souvent hésitante et parfois franchement brouillonne, mais l'humour est constant et la fantaisie laisse poindre çà et là le bout de son nez. Plaisant.