La femme défendue (Philippe Harel, 1997)

Un film tourné en caméra subjective parfois un peu victime de son dispositif mais assez miraculeux dans sa manière de capter la fragilité, les doutes et les certitudes de la jeune femme incarnée par une Isabelle Carré radieuse. La justesse des situations permet une rapide (et définitive) identification au personnage masculin interprété par le réalisateur et la question de l'adultère est traitée sans emphase ni mélo-dramaturgie plombante. Un film français majeur des années 90.