
Marche ou crève (Georges Lautner, 1960)
Lautner, un peu à la manière de Gérard Oury, s'est d'abord essayé au genre dramatique, comme ici avec ce film d'espionnage. Inégal, parfois confus, Marche ou crève recèle quelques bons moments et une certaine ambition formelle (soulignons plans et cadrages sont très élaborés). Seulement, en dépit d'un Bernard Blier égal à lui-même, le film souffre d'une indéniable monotonie avec ses rebondissements artificiels et un rythme mal tenu. D'autant que Jacques Riberolles est un acteur pour le moins limité.